L’histoire de cette publication fut amusante.
En décidant d’écrire mon article, je souhaite qu’il soit publié dans un journal en libre accès avec revue par les pairs, offrant la possibilité d’ajouter des informations complémentaires et permettant la discussion. Je sais qu’il va falloir payer.
Je propose mon article à un journal vérifiant ces caractéristiques. Un premier reviewer membre la Cochrane fait des corrections logiques et considère que mon article est « d’importance sur le sujet ».
Le second reviewer critique mon article en reconnaissant que mes conclusions sont probablement valides et il m’est suggéré de n’écrire qu’une « letter ».
Je refuse.
Deux mois après, je m’aperçois que ce second reviewer publie sur des données concernant Avonex avec l’aide de Biogen. Ce n’est pas aussi drôle que le cas Helena Wachslicht-Rodbard /Vijay R. Soman cité à la fin du livre « la souris truquée » mais j’ai apprécié l’aventure.
Je recherche donc une autre revue. Et je publie dans un Journal de neurologie, originaire de Nouvelle-Zélande, vérifiant les critères souhaités. Malheureusement cette revue n’est pas encore indexée dans pubmed/Medline.
Depuis sa publication, l’article a été téléchargé 500 fois environ. Pas une discussion, pas un mail, pas une insulte.
J’aurai du mettre une photo de rate avec des grosses tumeurs, j’aurais court-circuité la phase 1 de Gandhi : « first they ignore you. They they laugh at you. Then they fight you. Then you win ».
« Win » serait que les données de base des essais cliniques soient rendues publiques
Ci dessous, ma première version et les commentaires reçus.
